Assemblée Populaire avec et sans papiers

Publié le par spbelgique

Assemblée Populaire avec et sans papiers
 
Rassemblement tous les jours de 20h à 22h, jusqu'au 30 juin, au début de l’Avenue de Stalingrad, au centre de Bruxelles.


Des milliers de personnes se révoltent en Europe contre les politiques d’austérité.

En Belgique ce mouvement des « indigné(e)s » prend naissance à Bruxelles, (Carré Moscou, Flagey,…), Liège, Anvers, Gand…

Nous, Bruxellois, jeunes et moins jeunes, issus de l’immigration ou pas, avec ou sans papiers, naturalisés ou pas, travailleurs, chômeurs, sans revenu, sans domicile fixe,… nous refusons de rester des citoyens suspectés et de seconde zone, nous affirmons que tout individu, quel qu’il soit, n’est ni plus ni moins égal qu’un autre.

A Bruxelles, les écarts de richesse entre quartiers prospères et quartiers sinistrés ne font que se creuser. Ces fossés sont à l’image de ceux qui existent, partout dans le monde, entre régions riches et régions pauvres. Et, au sein de chaque partie du monde, entre riches et pauvres.

Bruxelles compte plus de cent cinquante nationalités et plusieurs langues. Cela ne peut nous faire oublier que le problème fondamental est celui de la répartition des richesses et non le problème de l’origine nationale, de la religion, de la langue ou de la culture.

Un quart des Bruxellois vit sous le seuil de « risque de pauvreté ».
« Bruxelles est caractérisée par une importante concentration de la pauvreté dans les quartiers fortement peuplés du “croissant pauvre” au centre de la ville, notamment le bas de Saint-Gilles, Cureghem, les Marolles et le sud du pentagone, le bas Molenbeek, Laeken, le bas de Schaerbeek et Saint-Josse-ten-Noode. Cette zone est habitée par de nombreuses familles avec des jeunes enfants. Le taux de chômage y atteint plus de 25 % et même plus de 40 % chez les jeunes. La proportion de ménages qui vivent d’une allocation du CPAS y est jusqu’à 5 fois plus élevée que dans le reste de la région. Dans certains quartiers, jusqu’à un enfant sur deux vit dans un ménage sans revenu du travail ».

Parmi les Bruxellois, les sans-papiers sont ceux qui vivent le pire calvaire.
La politique d’immigration se durcit de plus en plus, des nouveaux centres fermés se construisent pour expulser les sans-papiers …

Les choses peuvent changer et les Intifada dans les pays arabes l’ont bien démontré !

En harmonie avec la révolte populaire du « mouvements des indigné(e)s » qui touche notre ville, Bruxelles, nous nous construisons en vue d’un futur campement le 01 juillet.

Notre rôle consiste à être une passerelle entre les revendications du Sud, du « mouvement des indigné(e)s, et les nôtres.

Nous nous rassemblons tous les jours à 20h, au début de l’Avenue de Stalingrad, au centre de Bruxelles.
 

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